Mouvement

Bouger pour avoir le moral et conserver les capacités de votre cerveau.

La sédentarité devient un fléau de notre temps.

Il est important d’abord de différencier le sport de l’activité physique.

L’activité sportive correspond à un effort d’intensité modérée à soutenue au niveau cardiaque comme courir, nager, pédaler dans une montée, jouer au tennis, …

Si l’effort est léger à modéré, on parle plutôt d’activité physique.

Celle-ci peut être d’ordre domestique, comme faire le ménage, les courses, bricoler, jardiner, … ou de loisirs, comme se promener ou faire du vélo sur terrain plat.

C’est vrai, dans certaine circonstance, la frontière entre les niveaux d’intensité est ténue et dépend aussi de la condition physique de la personne.

Une personne plus corpulente devra fournir plus d’effort qu’un sportif de haut niveau pour pratiquer un petit jogging.

L’Organisation mondiale de la santé préconise de consacrer minimum 150 minutes par semaine à une activité d’endurance d’intensité – au moins – modérée. Soit une demi-heure d’exercices par jour, cinq jours sur sept.

La sédentarité et le manque d’exercice sont mauvais pour la santé physique, notamment pour le cœur. Alors que l’exercice physique agit favorablement sur notre moral et permet au cerveau d’activé sa pleine capacité d’action aux différents mécanismes physiologiques et biochimiques.

Le cerveau sécrète en permanence une série de substances comme les hormones, neurotransmetteurs par exemple qui activent ou inhibent ses activités.
La pratique de l’exercice agit sur plusieurs d’entre elles :

  • La dopamine a quatre grandes fonctions :
    elle est responsable de la motivation, amorce la prise de décision, initie le mouvement musculaire et active le plaisir à travers le circuit de la récompense.
  • La sérotonine est impliquée dans de nombreuses fonctions comme l’humeur, l’anxiété, la motivation, le sommeil, … En manquer peut donc influencer négativement tous ces paramètres.
  • L’adrénaline intervient dans le « fight or flight » ou « combattre ou fuir».
    Face à une menace, réelle ou supposée, l’adrénaline met notre corps en état de tension, ce qui va nous permettre de réagir immédiatement.
    Dans des situations de stress aigu, l’adrénaline, sécrétée par les glandes surrénales, fait aussi appel à une autre hormone du stress : le cortisol. En temps normal, ces deux hormones s’équilibrent. Mais dans le cas d’un stress chronique, l’activité des surrénales est perturbée et la réponse au stress n’est plus adéquate – ce qui peut à terme, ralentir le métabolisme, affaiblir le système immunitaire, …
    L’activité physique permet de « réparer » ce dysfonctionnement. Elle est donc régulatrice du stress. Elle ne le supprime pas, mais elle permet de mieux le gérer.
  • Les endorphines sont sécrétées lors d’activités physiques intenses. Elles ont un pouvoir analgésique (anti-douleur) et procurent d’une sensation de bien-être, voire d’euphorie. Les marathoniens connaissent bien ce phénomène !
  • La mélatonine est « l’hormone du sommeil». La lumière du jour – ainsi qu’une exposition tardive aux écrans – l’inhibe, ce qui nous maintient éveillés.
    En revanche, elle est secrétée par le cerveau en l’absence de la luminosité : pendant la nuit, en hiver ou en intérieur.
    Les activités physiques en plein air et en journée sont plus indiquées. Eviter le sport dans les trois ou quatre heures précédant le coucher pour éviter de perturber l’endormissement. Tout comme il est préférable d’éviter de s’exposer au moindre écran au minimum une heure avant d’aller dormir.

Il ne faut pas sous-estimer l’effet psychologique de l’exercice.

Faire de l’exercice permet aussi dans la plupart des cas, de sortir, de voir du monde, de se sociabiliser.

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