Burn out

Manifestations et conséquences

A. Physiques et émotionnelles

Les signes multiples et chroniques avant-coureurs du burn out sont mis en évidence en absence de pathologies proprement dites.

  • Troubles du sommeil :
    difficultés d’endormissement, réveils nocturnes, besoin de somnifères.
  • Troubles de l’humeur :
    irritabilité ou nervosité, impatiences inhabituelles.
  • Troubles comportementaux :
    tocs, baisse de la créativité et de la spontanéité.
  • Troubles de la concentration ou de mémoire :
    défaut de concentration, oublis, difficulté à s’organiser, perte de moyens devant un événement ou une tâche à réaliser, baisse de performance.
  • Asthénie sexuelle :
    perte de libido.
  • Troubles digestifs :
    épisodes répétés de constipation, dyspepsies, spasmes digestifs, gastralgies, mauvaise haleine.
  • Tensions musculaires :
    lumbago, « mal de dos » répétés.
  • Eruptions cutanées :
    Eczéma et dermatoses nerveuses, psoriasis.
  • Variation de poids :
    Prise de poids, perte d’appétit, amaigrissement.
  • Troubles cardiaques :
    rythme cardiaque accéléré, palpitations, fatigabilité.
  • Troubles addictifs :
    boulimie, dépendance ou consommation excessive de stimulants (sucre, chocolat, café, tabac,…), addiction aux systèmes d’information, télévision, smartphone, …

Attention, le burn out est un mal multifactoriel. En d’autres termes, les personnes souffrant d’un des symptômes compris dans cette liste ne sont pas forcément en situation de burn out ! En revanche, si plusieurs de ces signes se manifestent simultanément, et que le contexte professionnel n’est pas satisfaisant ou trop envahissant, il est peut-être temps de s’alarmer !

Le syndrome d’épuisement professionnel est associé à des douleurs ou plaintes symptomatiques tels que :

  • maux de ventre,
  • douleurs musculo-squelettiques, en particulier le mal de dos ;
  • désordres psychosomatiques tels qu’ulcères et troubles gastro-intestinaux dans certains cas ;
  • manifestations classiques du stress associées à des manifestations de transpiration ou d’angoisse ;
  • réduction des défenses immunitaires ;
  • suivis de rhume prolongé ;
  • tendance à un rythme cardiaque plus élevé au repos ;
  • tendance à une élévation du niveau de cholestérol.

B. Attitudinales et comportementales

Les manifestations comportementales du syndrome d’épuisement professionnel sont variées. On les observe tant au niveau de l’individu, de ses relations, que de l’environnement de travail.

  • Au niveau de l’individu
    Si le syndrome d’épuisement professionnel s’accompagne, dans sa phase préliminaire, d’une période de grande activité, avec éventuellement des pratiques sportives, il est associé à une mauvaise hygiène de vie.
    On trouve une diminution des ressources psychologiques :
    – chute de l’estime de soi ;
    – état de tristesse ;
    – désespoir ;
    – anxiété.

  • Au niveau de la vie privée
    Les effets du syndrome d’épuisement professionnel débordent sur la vie privée. Contredisant l’idée que le travail et vie privée sont des sphères séparées et autonomes, ce syndrome a des répercussions sur la sphère familiale et plus généralement sociale.

  • Au niveau du travail
    Le syndrome d’épuisement professionnel contribue à augmenter l’insatisfaction au travail et à diminuer l’engagement.
    On a tendance se sentir moins impliqué et l’intention de quitter l’emploi est de plus en plus importante.
    Le syndrome d’épuisement professionnel contribue à la détérioration des relations entre collègues, mais aussi avec les clients, élèves et patients.
    Prendre une décision s’avère coûteux pour l’individu épuisé émotionnellement.
    La dépersonnalisation ou le cynisme conduisent à prendre des décisions plus impersonnelles.
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